Nous étudierons les différentes formes artistiques qui sont intervenues dans les systèmes de communication du réseau Internet : protocoles, e-mails et listes de diffusion, plateformes de discussion et blogs ont été investis par des artistes ayant grandi dans une société de l'information et dans le contexte d'une réflexion sur l'art comme mission critique sociale de plus en plus prévalente (depuis l'art conceptuel entre autres). Ainsi du net.art, des Codeworks, Error Aesthetics, Hactivism, Default Net Art... : autant de pratiques artistiques qui engagent une réflexion sur l'usage des outils technologiques quotidiens et tentent de désenclaver les domaines socio-professionnels et leurs cultures afférentes.

L'héritage du hacking sera mis en perspective avec des pratiques quotidiennes du réseau par des amateurs, relayées par des artistes dont la technique va du plus complexe au plus simple en matière de manipulation des outils logiciels en réseau. On fera éfalement de nombreuses incursions dans le folklore internet en général (développé par des spécialistes aussi bien que par des amateurs).

Les "oeuvres" ou pratiques du net.art qui seront envisagées relèveront d'environnements spécifiques au réseau : hypertextes, plateformes d'exposition en ligne, blogs artistiques et collaboratifs, navigateurs et moteurs de recherche alternatifs, sites personnels, etc.

Pour des étudiants qui s'attaquent à la création numérique orientée-usage et orientée-client, il peut-être intéressant d'apprendre de pratiques critiques qui réfléchissent sur la créativité en réseau, afin de remettre en question certains idéaux du design, des technologies high-tech, et aussi de mieux comprendre les réseaux d'influence (sociaux, économiques et culturels) à l'oeuvre dans l'environnement numérique "en ligne".

Mots-clefs: art internet/net.art, critique des réseaux, théorie des nouveaux médias, histoire de l'art, histoire sociale des réseaux, folklore, hacking

mardi 26 février 2008

Montage: Unmonumental Online


The final portion of “Unmonumental” will be presented online. “Montage: Unmonumental Online” will feature works by an international group of fourteen emerging and midcareer artists who appropriate diverse material from the Web to create new Internet-based montage. Cutting and pasting, breaking apart and re-assembling, ripping and remixing, the participating artists extend the radical practice of collage to the Internet, demonstrating how previously tried techniques can engender rich, new artistic practices. Their works incorporate varied formal elements: digital images, sound, video, or code, and also recite fictions and fantasies found online.

The Internet is a veritable theme park for commerce, popular entertainment, and self-marketing. Rather than dismiss this creative space for these reasons, the artists embrace these unique conditions. The logic behind the selection of the work argues that an artist’s engagement with this system and simultaneous refusal to entrench commerce is among the most powerful tactics available to them. The exhibition will be available online from February 15 to April 6, 2008 at rhizome.org/montage. Participating artists are:

Michael Bell-Smith
John Michael Boling
William Boling
Charles Broskoski
Jessica Ciocci
Petra Cortright
Chris Coy
Cao Fei
Kenneth Hung
Nina Katchadourian
Oliver Laric
Olia Lialina
Guthrie Lonergan
Paul Slocum

“Montage: Unmonumental Online” is organized by Lauren Cornell, Director, and Marisa Olson, Editor and Curator at Large, of the New Museum’s affiliate Rhizome.

"Montage: Unmonumental Online" will be accompanied by a mini-catalogue that includes a curatorial statement by Cornell and Olson as well as artists’ biographies and reproductions of their work.

samedi 23 février 2008

Internet art, net art, and networked art in relation.

via :

Conversations and interviews with curators, artists and directors by Karen Annemie Verschooren.

The complete records of this investigation can be found at cms.mit.edu/research/theses.php and present the reader with an elaborate discussion of the key players, institutions and discourses on aesthetics, economics and exhibition methodologies that characterize Internet art's relation with the traditional institutions for contemporary art. The sociological analysis of the past and current situation aims to offer a solid ground for extrapolations and predictions for Internet art's future as an art world, and its relation to the traditional art institutions. An essay based on this research is scheduled to be published in February 2008 in "The Weight of photography" (tentative title).

mardi 19 février 2008

webcam veejaying

une vidéo de Petra Cortright pour finir le semestre en beauté

3 rencontres en 2008

3 rencontres sur / autour du net art qui ont eu lieu récemment, et sur les sites desquelles vous pourrez encore trouver des informations toutes fraîches, voire des archives audio / vidéo (cliquer sur les visuels) :




mardi 15 janvier 2008

Expo gifs animés sur nogallery


expo
annonce poptronics



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Le Net ouvre la boîte à gifs

La nature morte, genre pictural qu’on croyait définitivement rangé au rayon histoire de l’art, connaît une résurrection techno via les gifs (pour « Graphics Interchange Format », « format d’échange d’images »), ces animations simplissimes où quelques images s’enchaînent à la manière d’un flip book. L’exposition en ligne éponyme, conçue par l’artiste Camille Laurelli, se joue de la spécificité de ces gifs animés, en bâtissant une forme de collection accueillie par la galerie en ligne tchèque Net Openmind Gallery. « Nature Morte », soit, mais rien de figé dans cette présentation, ni rien d’homogène, puisqu’on passe du « glitter » le plus flashy au mouvement à peine perceptible. Les artistes invités à ébaucher leur nature morte en gif, nés pour la plupart au début des années 1980, utilisent tout matériel à leur disposition : photographies, scans de dessins, bidouillage à l’ordinateur, images trouvées et détournées, pictogrammes et logos. Résultat : un joyeux fourre-tout où l’on retrouve les scènes de la vie de bureau poussées à l’absurde de David Lefebvre, les animations minimales de Serge Comte ou les logos pailletés de Clôde Coulpier.

Certains des artistes présentés dans « Nature Morte », Fanette Muxart, Clôde Coulpier, Camille Laurelli, David Lefebvre, Fabrice Croux et le commissaire d’exposition Stéphane Sauzedde), se sont associés au chercheur Nicolas Thély (dont un des textes accompagne l’exposition) pour un travail le temps de l’exposition « Basse Def » à Grenoble l’automne dernier et du livre du même nom qui vient de paraître aux Presses du Réel.

Si Nicolas Thély aborde le gif animé comme une « forme faible », d’autres artistes, comme la net-artiste russe Olia Lialina, y voient plutôt une « forme vernaculaire », qui renvoie à l’histoire du Web et du webdesign. C’est en 1987 que le format gif a été créé par l’entreprise américaine CompuServe, fournisseur d’accès dans les années 80 et 90. En 1989 est ajoutée la possibilité de stocker plusieurs images dans un même fichier, permettant la création d’animations. Déjà en 2006, Marisa Olson avait proposé une exposition, « The Gif Show » qui faisait la part belle à une certaine attirance pour le « lo-tech », l’utopie, la nostalgie (dont on retrouve des traces ici) et rassemblait des artistes de la scène 8-bit. Cory Arcangel y proposait ses nuages sans Mario, le collectif Paper Rad faisait flasher les couleurs, Olia Lialina dansait... Le gif animé, support artistique incontournable ? L’artiste brésilienne Giselle Beiguelman les aiment tellement qu’elle en a empruntés à ses net-artistes préférés pour son projet « I Love Your Gif ». On n’a pas fini d’aimer les gifs.

anne laforet

lundi 7 janvier 2008

séries "Breaking Solitude" / panoplie


message de Annie Abrahams

Bonjour,
Je vous souhaite une très bonne année 2008.

Je vous invite de participer
le samedi 12 janvier
20h fuseau horaire de Paris,
2pm fuseau horaire de New York à

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Frank(Again), une performance web de MTAA (New York)
dans le cadre de Breaking Solitude
un projet de panoplie.org et Annie Abrahams.
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Dans cette performance les artistes dessinent avec l'aide du public en
ligne un bonhomme de neige, plus grand que nature, qui s'appelle
Frank.

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Il n'y aura que 30 places, donc, ne connectez-vous pas trop tard à
http://panoplie.emakimono.org/index.php/projets/voir/15
n'oubliez pas de vous inscrire sur le site si vous ne l'avez pas encore fait
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Les artistes M. River et T. Whid ont formé MTAA en 1996, peu après ils
ont commencé à explorer l'Internet comme médium pour un art public. Le
curriculum du duo inclut des expositions de groupe et des projections
au New Museum of Contemporary Art, Postmasters Gallery et Artists
Space, tous à New York City, et à The Getty Research Institute à Los
Angeles. Les expositions internationales incluent le Seoul Net & Film
Festival en Corée et Videozone2 – The 2nd International Video Art
Biennial en Israël. http://www.mteww.com/

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Dans le magazine du Centre International D'Art Contemporain,
Aude Crispel a écrit un article fort intéressant sur les rendez-vous
"Breaking Solitude" : http://www.ciac.ca/magazine/oeuvre2.htm
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J'espère que vous viendriez nombreux
Bien à vous
Annie Abrahams http://www.bram.org

bilan net art 2007


via poptronics

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2008, le net-art dans ses œuvres

Malgré le grand retour sur le devant de la scène du Net en 2007 (depuis la campagne présidentielle jusqu’au rebond de la net-économie, entre appétit pour le Web 2.0 et mannes financières pour les réseaux sociaux), le net-art n’a pas été à la fête cette année. Réduits à une portion plus que congrue dans les expositions en France, moins « tendance », confinés dans des manifestations désargentées, éclatées, sous-médiatisées (on parle ici de la situation française, qui n’est de toute façon guère favorable à la culture en général, sauf si l’on appelle culture Hermès, Disneyland et TF1), les artistes des nouveaux médias collent pourtant toujours autant à la réalité des réseaux.

(LIRE LA SUITE SUR POPTRONICS)